« La vie est un peu comme une boite à outils, au début elle est presque vide, et il n’y a pas grand chose à y piocher pour comprendre ce qui nous arrive. Et puis, au fil du temps, la boîte se remplit, les outils se diversifient ».
C’est avec cette explication très « développement personnel » fournie par son père, qu’une grande anthropologue s’est forgée son caractère bien trempé et a surtout rempli sa fabuleuse à boîte à outils.
Boîte à outils qui lui a été vitale !!
J’aimerais donc te partager la renaissance fabuleuse de cette anthropologue française Nastassja Martin.
Partie à la rencontre des peuples indigènes du Grand Nord.
Ce jour là, elle marchait sur les hauteurs de Kamtchatka, à l’extrême Est de la Russie lorsqu’ elle est tombée nez à nez
… avec un ours qui l’a laissée défigurée mais a ouvert la voie à une renaissance.
Son expérience est un enseignement fondamental pour nous tous.
Les glaciers qui reculent. Les précipitations qui changent.
A travers ses expéditions, elle découvre un peuple, les Evènes, qui vit dans des yourtes, et sait surtout que tout est instable, incertain.
Ce qu’elle met en évidence, c’est que cela serait une erreur de ne les voir que comme des victimes des changements écologiques qui les affectent.
Les mutations sont telles que les animaux migrateurs changent de route migratoire, les berges des rivières s’effondrent …
Pourtant, de façon inattendue, ils sont mieux armés pour affronter un monde en mutation.
Contrairement à nous qui n’avons de cesse de vouloir stabiliser le monde, les Evènes savent se repositionner face à un milieu en transformation.
Puisqu’ils le font au quotidien !
Une perpétuelle transformation où pour survivre, il faut sans cesse prêter attention aux métamorphoses des êtres, et se repenser soi-même.
Cette anthropologue estime qu’une situation de crise paraît toujours bonne à penser, parce qu’elle recèle la possibilité d’une autre vie.
C’est le choix qu’elle a fait, après un passage dans un long tunnel, elle a su renaître, changer sa vision d’elle-même.
C’est ce jour là qu’elle a fait sa plus forte exploration.
Ce jour où elle a pris de nouveaux engagements.
Peut-être que toi aussi tu traverses une crise, crise de la quarantaine, licenciement économique, perte de motivation, remise en question totale ?
Une crise qui ressemble à un brouillard dense, humide et qui te contient, t’empêche de voir vers quelle direction avancer ?
Alors préfères-tu rester enfoui-e dans ce brouillard qui te gèle les artères, ou tu veux, toi aussi, profiter de cette crise, pour t’ouvrir à une nouvelle voie ?
Une crise est précieuse, même si elle est douloureuse, car elle peut nous aider à créer une nouvelle forme, à mettre la métamorphose au centre de notre façon d’être face au monde et faire face à ce qui vient.
Alors comment te positionnes-tu dans ce monde ?
Même si tu n’es pas anthropologue ou chercheur, tu peux explorer à ta façon cette zone sombre et inconnue.
Parfois à travers des expériences difficiles.
Il faut aller réveiller la guerrière, le guerrier qui se cache en toi.
Toi aussi tu as sûrement rencontré un « ours », à travers un boulot éprouvant, un-e boss dénigrant, un licenciement stressant, du harcèlement, de la perte de sens …
Mais cette rencontre avec ton « ours » peut-être la voie d’une renaissance.Une seconde chance …
Une rencontre qui peut révèle ta véritable force.
De quelle manière tu te relèves ? Tu te redresses ? Tu dis stop !
De quelle manière tu t’adaptes et démontres ce dont tu as envie au plus profond de toi ?
Est-ce que tu veux rester dans ce statut de victime ?
Ou au contraire, as-tu envie d’être bien ancré pour prendre en vol les opportunités, profiter de ces mutations pour apporter du sens dans ta vie professionnelle ?
Alors même si un ours t’a défiguré, tire ta force de ce peuple d’Amazonie :
- Admet une bonne fois pour toute que notre environnement professionnel est instable et incertain
- Repositionne toi face à ce milieu en mutation
- Transforme toi en guerrier.ière pour ouvrir la voie de ta renaissance
Tu peux en savoir plus sur le récit incroyable de cette anthopologue, dans son roman « Croire aux fauves » disponible chez Gallimard
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